Art et vie dans les stalag
La seule photographie de groupe que je possède est de médiocre qualité, elle est annotée par un Allemand qui a porté au verso la date du 20 juin 1942, un numéro et le cachet du camp, le II D.
Louis est le troisième en bas à partir de la gauche, et ci-dessous photographie sans date :
le château de Silligsdorf, 1943. Le lieu n'a pas été inscrit au dos du tableau et mon père ne se souvenait pas du nom de l'endroit, mais grâce à Internet je l'ai retrouvé l'an passé sur une photographie d'un site de tourisme de cette région aujourd'hui en Pologne :
un portrait au crayon de Renée, en décembre 1941
autoportraits et cachet du
camp
En fin de parcours dans la rubrique "Peinture" figurent également deux autres portraits peints à l'huile en 1942 et 1943. Je ne sais s'ils ont été envoyés à ma mère ou si mon père les a rapportés lui-même en 1945.
Le nombre total de caricatures conservées de ces camps et kommandos est de 72.
Echantillon révélateur d'une vie méconnue en Allemagne victorieuse !
Dans les années 1954-1955 mon père a également rédigé quelques courtes histoires se rapportant à des faits vécus dans les Stalag et publiées pour deux d'entre elles dans la revue 'Entre-Camarades' : les voici ci-dessous
Ces années de captivité ont porté nombre de 'gefang' vers une attitude de sagesse, de compréhension et de tolérance car ils avaient su résisté à la promiscuité et étaient parvenus à vivre de rien pendant ces cinq longues années. Souvent ils vont s'engager au retour dans la vie municipale, paroissiale et associative. Ce sera le cas de Louis, qui en outre sera un militant actif pour le rapprochement franco-allemand.